jeudi 17 octobre 2013

Orchestre National de Lille en concert à Douchy le 19 octobre


Direction : Roberto Rizzi Brignoli 
Clarinette : Paul Meyer 

Programme : Debussy : Rhapsodie pour clarinette . Canat de Chizy : Concerto pour clarinette . Rachmaninov : Symphonie n°2.
Musicien complet, Paul Meyer joue les grandes pages du répertoire classique et romantique écrites pour son instrument chéri, la clarinette. Mais il est aussi un ardent défenseur de la musique et des musiciens de notre temps. Occasion rêvée de le prouver en créant le concerto, tout nouveau tout beau, d’Edith Canat de Chizy. La Rhapsodie de Claude Debussy fera sont apparition au répertoire de l’ONL qui poursuivra parallèlement son parcours au cœur de la musique symphonique russe. 

le samedi 19 octobre à 20h 
à Douchy-les-Mines (L’Imaginaire)

lundi 14 octobre 2013

Exposition Mélanie Berger à la Bibliothèque universitaire du Mont-Houy



"Les dessins de Mélanie Berger sont d’une troublante délicatesse. Peut-être un simple souffle suffirait-il à en disperser les principaux éléments aux quatre vents. Et pourtant leur présence et leur force d’attraction sont indéniables : ils nous attirent, nous fascinent et nous plongent dans des abîmes de réflexion".

Dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art", nous avons le plaisir de vous convier au vernissage de l'exposition de Mélanie Berger
le mercredi 16 octobre 2013 à 18 h 00
à la Bibliothèque universitaire du Mont-Houy 

L'exposition demeurera visible du 17 octobre au 13 novembre aux horaires d'ouverture de la bibliothèque.
En partenariat avec l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, son Service commun de documentation et l'Institut culturel Universitaire.

dimanche 13 octobre 2013

ARTS 2013-2014 : premières rencontres avec les équipes enseignantes


Pour la quatrième année consécutive, notre association a été sollicitée afin d'être la structure opératrice des résidences Artistes Rencontre Territoire scolaire organisées à l'initiative de Valenciennes Métropole et de la DRAC Nord / Pas de Calais. Les deux artistes sélectionnés ont tout récemment eu l'occasion de se présenter aux équipes enseignantes ainsi qu'aux structures culturelles locale. Ainsi, Anne Touquet, plasticienne, a animé une 27ème heure le 18 septembre dernier au Musée des Beaux Arts de Valenciennes tandis que Samuel Bodart, poète musicien, en a fait de même, une semaine plus tard au Phénix, scène nationale de Valenciennes. 
Née en 1979, Anne Touquet vit et travaille à Paris. Diplômée des Arts Décoratifs de Paris en 2003, sa pratique artistique évoque le voyage, celui que l’on entreprend à la rencontre d’un ailleurs ou celui de l’errance introspective dans le monde des songes et d’un sommeil conscient. Ses dessins sont à la fois intuitifs et maîtrisés, vacillant entre réel et fiction. 
L'artiste revendique le caractère subjectif de ses compositions : "Qu’elles soient physiques ou psychologiques, mes errances constituent la base de mon travail. Ma perception est un décor à transformation où la frontière entre réel et fictionnel est poreuse. Mon univers s’étire entre rêveries intimes et fragments tirés du réel, associations d’idées, intuitions sensibles et mythologies personnelles".
Ses "récits visuels", comme elle nomme elle-même ses compositions graphiques aux formats souvent imposants (il s'agit de véritables organismes se déployant visiblement sans contrainte d'espace autour de figures centrales), jouent des changements d’échelle, des distorsions, des fusions mais aussi des absences : "Signifier par le manque, pour inviter celui qui regarde à compléter les manques. Je construis des espaces de suppositions, de divagations, ou de dispersions". 


Virtuose du dessin, du trait fin, elle ne se contente pas d'illustrer mais crée de réelles compositions plastiques dans lesquelles elle manipule l'image. Réalisés au graphite, ses dessins sont le plus souvent en noir et blanc, le blanc de la feuille étant parfois partie prenante du motif lui-même. Méticuleuse au possible (elle aime à donner un traité particulièrement réaliste à ses mondes imaginaires), Anne Touquet dresse par sa pratique l'éloge de la lenteur. 
En sus du dessin, l'artiste intègre à ses compositions des effets de texture par le truchement du gaufrage qu'elle fait subir au papier. Au coeur même des figures et des paysages dessinés apparaissent ainsi en filigrane d'autres motifs, issus de la broderie ou du crochet, venant compléter le mystère des situations dépeintes. 
Parmi les pistes pédagogiques évoquées lors de la rencontre du 18 septembre, Anne Touquet a bien entendu stipulé qu'il serait possible de proposer aux élèves, à l'occasion de sa résidence, des formes de sensibilisations aux différents médiums qu'elle utilise : dessins (éventuellement d'après photos), broderie et crochet, gaufrage du papier. Toutefois bien d'autres pistes ont été proposées : 
- apprendre à regarder le réel comme comme ses représentations. Envisager le monde sous de nouvelles perspectives. Apprendre à regarder c'est aussi savoir observer : jongler entre ce que l'on voit et ce que l'on croit voir 
- appréhension de son propre corps par "fragmentation" : mise en avant d'une partie seulement de notre corps par le modelage 
- travail sur la notion de cadrage : les contours d'un objet n'existent que par rapport à l'espace dans lequel il prend place et qu'il nous appartient de délimiter... 
- ré-appropriation et re-valorisation des images dans un monde, le nôtre, dans lequel elles sont légions mais le plus souvent dénuées de toute signification ou, pour le moins, dépositaires d'un sens que nous n'avons pas nous-même choisi. Cela pouvant s'opérer par le travail du cadavre exquis, la collecte d'images pré-existentes ou encore la pratique du "dessin par absence" et / ou par surdimensionnement (manière d'attirer l'attention du spectateur sur des éléments passant généralement inaperçus). 


Adepte de la forme courte et de l’écriture imagée, Samuel Bodart s'est tout d'abord consacré à la rédaction de chansons. Il faut dire qu'initialement sa formation est essentiellement musicale, lui qui dès l'âge de 8 ans apprît la batterie et qui, par la suite, fut membre de nombreuses formations musicales rock. Ce n'est que par la suite qu'il a élargi son champ d’écriture à des textes d’expression libre à orientation poétique. 
Guidé par la double identité sonore et sémantique des mots, il se plaît à les associer et à les confronter par jeux de rebonds (« par les temps qui courent, les jambes s’emmêlent »), laissant la place aux interprétations subjectives. 
Aujourd'hui encore la majeure partie de sa production artistique prend la forme de "poèmes chansons" - soit de textes courts conçus pour être interprétés et mis en musique, en l'occurrence accompagnés à la batterie ou à l'aide d'autres percussions. C'est sous le nom de Numero h. qu'il officie ainsi à la batterie et à la voix et qu'il sortira dans les prochaines semaines son troisième album intitulé "Ne contient qu'une partie". 
Mais sa palette de productions, elle, contient bien plus d'un registre. Ainsi faut-il ajouter à ses "poèmes chansons" d'autres types de textes que sont ceux qu'il nomme les "poésies de mots" (agencement plus ou moins minimalistes de mots ne formant pas phrase mais reposant essentiellement sur la capital sémantique et esthétique de chacun d'entre eux), la "prose poétique" (listes de mots ou véritable phrases sans rimes ni agencements graphiques particuliers) ou encore la "poésie parlée" (textes conçus pour être lus à haute voix, jouant sur les sons et la diction). 


Parmi les pistes de travail pédagogiques évoquées lors de la rencontre du 25 septembre dernier, on mentionnera notamment : 
- le travail sur la lecture à voix haute (notions de rythme, de diction, de silence, etc.), pouvant être l'occasion d'une représentation face à un public constitué. Bien entendu pourra également être abordée la lecture de textes accompagnés aux percussions 
- les lectures multiples, soit des lectures à voix hautes en chorus 
- paysages sonores : création et enregistrement d'ambiances sonores pouvant être le support à la rédaction de textes originaux ou à la lecture de textes de Samuel Bodart 
- écriture collective à partir des notions de séries, de listes, de familles de mots. Ce travail pouvant également être l'occasion d'une mise en espace graphique du texte (sur mur, sur banderole, au sein même de l'établissement...) 

Anne Touquet et Samuel Bodart débuteront leur résidence sur le territoire le 12 novembre prochain.

lundi 7 octobre 2013

"Made in China" (Théâtre Octobre) le 12 octobre à Douchy


Sur fond de recyclage et lessivage humain, Made in China, comédie héroïque, nous plonge dans l'histoire de trois cadres mis en concurrence par une direction des ressources humaines aux méthodes de sélection douteuses. Manipulations, suspicions, délations, tous sont prêts à tout pour être l'élu qui partira à Shangaï former la nouvelle équipe...

le samedi 12 octobre à 20 h 00
à Douchy-les-Mines (L'Imaginaire)

jeudi 3 octobre 2013

Yves Jamait en concert à Saint Amand les Eaux le 05 octobre


Il n’est jamais trop tard pour devenir Jamait. Sorti de l’ombre à quarante ans passés, cet artiste réfute l’étiquette de “chanteur engagé”. Néanmoins, son répertoire de chansons réalistes évoque souvent la vie quotidienne de ceux que l’on préfère oublier. Angoisse existentielle des veilles de lundi, joies et déchirements amoureux, coups de gueules sur la société défilent au gré des sentiments de l’auteur. Les émotions à fleur de peau, Jamait ne renie rien de ses origines populaires, et y puise au contraire le goût des rencontres. 

le samedi 05 octobre à 20h30 
à Saint Amand les Eaux (Théâtre) 
1ère partie : Alex la bricole 

mercredi 2 octobre 2013

Conférence sur le "Neveu de Rameau" de Diderot à Petite-Forêt


Né à Langres, le 5 octobre 1913, Diderot aura bientôt 300 ans. Il fut un des grands philosophes du siècle des lumières, passionné de sciences, de technique, d’art, et de philosophie. Diderot fut aussi un extraordinaire romancier. Nombre de ses œuvres demeurent d’une étonnante actualité et se lisent avec un grand plaisir. C’est le cas du Neveu de Rameau, dialogue philosophique qui met en scène le philosophe et un artiste d’une grande sensibilité mais incapable de faire carrière en dépit d’un cynisme revendiqué. 
Ce dialogue traite d’art et de morale en un débat qui semble se dérouler aujourd’hui. Ecrit une vingtaine d’années avant la Révolution française, le texte nous dévoile une société en crise dans toutes ses contradictions. L’hypocrisie y règne. Y a-t-il moyen de résister et de construire un avenir ? 
Professeur de Lettres en retraite, président de l’Association du Printemps culturel, Jean-jacques Potaux nous parlera du Neveu de Rameau

le mardi 08 octobre à 18 h
à Petite-Forêt (Maison des associations, rue Jules ferry)