jeudi 28 juin 2012

"Demba et le faiseur de rêves" (Cie Conte Note)


Au centre du village se dressait un immense Baobab. C’était la cachette préférée de Demba, le plus jeune des garçons de la tribu. Mais le baobab était vieux, très vieux. Il avait été planté par les grands-pères des grands pères des Anciens de la tribu et les habitants craignaient qu’il ne leur tombe sur la tête. Ils décidèrent alors de l’abattre. Mais les villageois ignoraient que le vieux Baobab abritait le Faiseur de Rêves...
C’est au rythme des djembés et des percussions africaines que les enfants découvriront le voyage de Demba, parti à la recherche du Faiseur de rêves.

le samedi 30 juin à 11h
à l'Espace associé de Saint Amand les Eaux

mardi 26 juin 2012

Les deux créateurs qui seront en résidence-mission ARTS (Artiste Rencontre Territoire Scolaire) sur l'agglomération Valenciennes Métropole de novembre 2012 à avril 2013 sont Matthieu Husser, plasticien et Emmanuel Rabu, écrivain performeur. 


Matthieu HUSSER est né à Colmar en 1972. Il vit à Strasbourg. Il est artiste plasticien. 
Son travail aborde essentiellement la notion de ville, dont il interroge aussi bien les composantes réelles (monuments, sculptures, mobilier urbain…) que les représentations (maquettes, plans, signalétique). Il s’appuie sur la découverte effective de territoires donnés et de leur histoire. En l’occurrence sa récente résidence à la Galerie l’H du Siège de Valenciennes lui a permis une connaissance réelle de l’agglomération valenciennoise. 
Dans le cadre de sa résidence A.R.T.S sur le territoire de Valenciennes Métropole, Matthieu Husser se propose de donner à voir son œuvre existante à l’occasion d’expositions en espaces dédiés. Pour autant il ne s’interdit pas d’intervenir le cas échéant directement sur l’espace public. 
Avec les équipes enseignantes, il projette d’apporter un éclairage nouveau sur des objets et des formes parfois anodines des villes, d’aborder la notion chromatique au travers de l’analyse des couleurs des façades ou encore de revisiter la notion de pictogrammes par le biais de la représentation de monuments imaginaires. Pour ce faire il envisage notamment le parcours dans la ville et l’exploration des quartiers comme autant de préludes à une pratique artistique orientée vers l’interrogation de l’urbanisme environnant. 


Emmanuel RABU est né à Nantes en 1971. Il vit à Montreuil. Il est écrivain, poète et performeur. 
Emmanuel Rabu traite la langue comme un véritable matériau avec lequel il se plaît à jouer. Ses livres abordent la littérature dite de genre (bande dessinée, science fiction, roman d'aventure...) pour mieux en détourner les codes et interroger la matière écrite. 
Emmanuel Rabu s'intéresse à la confrontation entre ce qui ressortit à la culture savante et ce qui appartient à la culture populaire (cf. direction des deux tomes de "Ecrivains en séries" chez Léo Scheer). 
Ses performances, axées sur les mots et la voix, dépassent cependant la simple lecture en ralliant musiques électroniques, percussions ou encore chorégraphie. 
Dans le cadre de sa résidence A.R.T.S sur le territoire de Valenciennes Métropole, Emmanuel Rabu se propose de mettre en place, en sus de performances qui seront proposées hors du cadre scolaire, des gestes artistiques jouant publiquement des mots par le biais de moyens de communication ordinaires (post-it, affiches, etc.) 
Avec les équipes enseignantes, il projette de mettre en place des moyens innovants et ludiques de découverte de la littérature contemporaine et notamment de son propre travail qui puissent convaincre jusqu'au public le plus jeune : poésie sonore, utilisation de la notion de cadrage appliqué au texte écrit, usage de listes, jeux de contraintes formelles (cut-up, compressions, permutations…), articulation de l’écrit et du graphique, tableau de profiler, réécriture, novellisation de séries télé, etc.

mercredi 20 juin 2012

Festival LeZ'Arts en fête à Marly le week-end prochain


Les samedi 23 et dimanche 24, le Festival LeZ'Arts en fête de Marly (Parc Jacques Brel) se la joue "Old School" avec au programme : troc de livres, ateliers créatifs et concerts de Corbier et Jeancristophe le samedi (concerts à partir de 19 h) ; grande parade, ateliers créatifs, kermesse «rétro» et spectacles ("Les fous du Guidons", "ToyToy", "Zing Klang Bang") le dimanche de 11 h à 18 h.


A noter que l'habillage graphique de la manifestation (fresque et signalisation) seront l'occasion de découvrir le travail réalisé par les habitants de Marly encadré par Lady Alezia dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art".
Le programme précis de la manifestation est visible ici .

lundi 18 juin 2012

"Comme Zatopek" dans Liberté Hebdo


Suite à la représentation de "Comme Zatopek" (Théâtre K) à l'Espace Athena de St Saulve la semaine dernière, Paul Kros livre un intéressant article sur ce spectacle dans la dernière livraison de Liberté Hebdo. Pour rappel, les prochaines représentations de "Comme Zatopek" auront lieu : 

# le 21 octobre à Quiévrechain 
# le 11 novembre à Raismes

vendredi 15 juin 2012

"Etre racine" à Fresnes avec Capucine Desoomer


Nous vous l'annoncions la semaine dernière, retour en images sur le dernier acte du projet "Etre racine" mené par Capucine Desoomer à Fresnes sur Escaut dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art".




mardi 5 juin 2012

Stanis Soloch nous a quittés


Stanis Soloch nous a quittés. Cet homme merveilleux, maire honoraire de Douchy, et président d’honneur du Printemps culturel dont il a été le président actif de 1980 à 1995, restera un exemple pour nous tous. Par son intelligence d’abord. Tous ceux qui l’ont rencontré ont gardé quelque chose de précieux des discussions qu’ils ont pu avoir avec lui, auxquelles il était toujours prêt quelles que soient les circonstances. Nul ne trouva sa porte fermée. Il était un modèle dans le travail collectif. A ses yeux, chacun comptait pour un. On aurait cherché en vain la moindre trace d’ouvriérisme chez cet ancien mineur que des problèmes de santé avaient amené à se reconvertir en sidérurgiste. Il fut un grand acteur du mouvement de Mai-Juin 1968 à Usinor-Denain puis des luttes contre la fermeture de l’entreprise à la fin des années 1970. Jusqu’à la fin de sa vie, il fut attaché dans ses activités associatives au patrimoine minier de Douchy. 
Stanis Soloch fut un formidable bâtisseur, au sens que le peintre Fernand léger donnait à ce mot. Les noms de Max Pol Fouchet, de Jean Renoir, de Paul Eluard font aujourd’hui partie du patrimoine de Douchy-les-mines, et il n’y est pas pour rien. Il en est de même du Centre régional de la photographie qu’il accueillit dans l’ancienne poste. Qui pourrait dire qu’il a été plus à l’écoute des autres que lui ? D’accord ou pas, avec Stanis Soloch on se sentait respecté, heureux d’arriver pour une rencontre, plus riche sur le plan humain au moment du retour. Il fut le promoteur de cet air de Liberté, d’Egalité, de Fraternité, et d’Irrespect qui font la singularité de la ville, où l’on vient de loin aujourd’hui pour la beauté du carnaval, la joie d’une journée de Vitaville au Parc Maingoval, une visite à un ancien parfois locataire de la maison de retraite Louis Aragon (qui peut en traversant la rue fréquenter la médiathèque ou le cinéma municipal classé Art et Essai) ou pour assister à l’une des multiples manifestations culturelles qui s’adressent à tous et à chacun, mais tout d’abord aux enfants de Douchy, et qui vont prendre un nouvel essor avec le Centre des Arts et de la culture. Il fut l’initiateur de la recherche du droit à la beauté pour tous, principe repris par le maire d’aujourd’hui, Michel Lefebvre et le conseil municipal grâce auxquels se construit (et de quelle manière !) le Douchy de l’an 2020. C’est pour ses qualités qu’il y a plus de trente ans, les élu(e)s et militant(e)s culturel(le)s qui lancèrent le projet du Printemps, association intercommunale pour la création et la démocratisation culturelle, qu’ils soient ouvriers ou universitaires, employés ou artistes, le choisirent tout naturellement comme président de l’association. Stanis Soloch était un militant syndical et politique. On le rencontrait dans les manifestations, lors de la journée du Journal Liberté à Malo avec ses petits enfants, à la fête de l’Humanité. Faisant passer en toute circonstance l'Humain d'abord, il était de ces hommes qui donnèrent sa noblesse au nom de communiste.
A son épouse Jeanine, à toute la famille, je présente les condoléances de l’Association du Printemps culturel que je suis fier de présider après lui. 
Jean-Jacques Potaux

lundi 4 juin 2012

Faux et usage de Faux à Fresnes avec C. Desoomer


Débuté en juillet 2011, la résidence de Capucine Desoomer organisée à Fresnes sur Escaut dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art" prendra fin le 08 juin prochain. 
En effet, à l'occasion du vernissage-promenade intitulé "Tout doit disparaître" qui permettra à tout à chacun de découvrir différents travaux d'artistes dans les différents lieux d'exposition de la ville, Capucine Desoomer proposera une ultime restitution de son travail au long cours mené avec la population de Fresnes depuis bientôt un an. 


Rendez-vous au Musée vivant des enfants le 08 juin à 17 h 30 pour le départ de la promenade qui s'achèvera autour d'un verre pris au quARTier.

dimanche 3 juin 2012

"Comme Zatopek" (Théâtre K) à St Saulve le 08 juin


De Gérald Dumont
Avec : Nathalie Grenat, Damien Olivier, Cyril Delmote et Franck Vandecasteele

Spectacle conté et chanté, “Comme Zatopek” relate l’histoire d’Emile Mille, quidam sans histoire, qui décide par bravade de devenir Zatopek.
C’est à partir de la vie du triple champion des Jeux d’Helsinki que va se construire cette fable qui n’en est pourtant pas le portrait mais bien plutôt celui d’un coureur du quotidien, d’un champion en creux.


Chanson de geste mêlant parties musicales et théâtrales, “Comme Zatopek” aborde sur un ton jovial et décalé les thèmes de l’endurance, de l’amour et du mensonge.

le vendredi 08 juin à 20h30
à l'Espace Athéna de Saint Saulve


Attention : 
la représentation à Raismes, initialement prévue le 05 juin, 
est reportée au 11 novembre