mardi 25 octobre 2011

[dukɔ̃ne] à Douchy le 06 novembre


[dukɔne] est un poème-concert, une performance verbale et musicale. C'est aussi une histoire, celle de la rencontre au bord des routes d'un adolescent sans boussole, d'une vieille perdue dans ses souvenirs et d'un migrant.
[dukɔne] enjambe les styles et fait fondre les frontières. Les alexandrins, les poèmes sonores et le parler des familles côtoient des timbres et des sons étonnants.
C'est un voyage dans les sens et les sons de l’Artois, entre passé et présent, un corps-à-corps avec la langue et les instruments, une poésie qui se vit, qui se voit et s’entend.

le 06 novembre à 17 h 00
au cinéma Jean Renoir (Douchy)

mardi 18 octobre 2011

Inscriptions closes à Roeulx pour Knapfla


Comment convaincre des enfants de consacrer leurs vacances scolaires à l'apprentissage de techniques relatives à l'illustration et à la petite édition ? Comment leur donner envie de passer leur temps libre aux côté d'une plasticienne à s'initier à son art plutôt qu'avec les personnages de dessins animés qui peuplent les écrans de télévision ?


En prenant le temps de la rencontre réelle avec l'artiste et son oeuvre. Tel fut le pari de Knapfla qui présenta ce mois d'octobre, durant une semaine, certains de ses travaux au sein même de l'école Condorcet de Roeulx. Tous les enfants de l'établissement eurent ainsi l'occasion de se familiariser avec son trait et sa démarche si sensible. Avec leurs enseignants ils eurent même à coeur d'ouvrir les portes de leur établissement pour accueillir les élèves de l'école Langevin, voisine de la leur.


Puis Knapfla vint dans chaque classe distribuer de drôle de fascicules à plier soi-même, revenant en texte, en image et en personne sur sa démarche et invitant tout à chacun à s'inscrire à l'atelier qu'elle animera - dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art" et en partenariat avec la ville - à la Cense aux mômes du 24 au 28 octobre prochain. Les inscriptions sont aujourd'hui closes car il ne reste plus aucune place de libre.
Avant même de débuter, cet atelier est d'ores et déjà une réussite : preuve est ainsi faite que la culture et les arts peuvent s'avérer plus attirants aux yeux des plus jeunes que toute autre perspective buissonnière !

dimanche 16 octobre 2011

"A propos d'elles" (Cie de l'Interlock) et "Paroles de femmes dans la cité" à Denain


Martine Delannoy et Valérie Dib ont eu envie de mêler sur scène leurs univers respectifs (chant, musique, poésie, théâtre et conte) pour explorer ensemble un territoire commun et toujours en friche : celui du féminin.
Conçu comme un conte à tiroir, A propos d'elles pose la question de la liberté et du libre arbitre laissé à chacun pour paver son propre chemin... De détours en chemins de traverses, le spectateur est convié à un voyage intérieur dans un pays imaginaire où la langue, parlée ou chantée, est celle de la poésie.

le mardi 18 octobre à 19h30
au théâtre municipal de Denain

A noter que suite à cette représentation sera donné sur la scène du théâtre Paroles de femmes dans la Cité, soit une lecture publique conçue et jouée par les femmes de Denain qui, depuis plus d'un an maintenant, ont entrepris un travail en ce sens avec Martine Delannoy.

samedi 15 octobre 2011

Conférence de Stéphane Hirschi à Raismes le 18 octobre


Stéphane Hirschi, universitaire spécialiste en cantologie, proposera une conférence sur le thème de la chanson féminine de l'entre deux guerres le 18 octobre prochain au foyer Arthur Musmeaux de Raismes.

vendredi 14 octobre 2011

Introduction à une autre résidence : usages et appropriation d'usages avec Anthony Rousseau


Le 05 octobre dernier, c'était au tour d'Anthony Rousseau de rencontrer le corps enseignant afin de lui présenter, à l'occasion d'une 27ème heure accueillie par le Phénix de Valenciennes, sa personne comme sa démarche artistique en vue de sa résidence à venir dans le cadre du dispositif Artistes Rencontre Territoire Scolaires (A.R.T.S.).

Natif de la Mayenne, Anthony Rousseau a rejoint le Nord de la France il y a quelques années - il vit aujourd'hui à Lille - afin de clore son cursus de formation au Fresnoy, Studio national des arts contemporains (Tourcoing). Son travail se situe au carrefour de diverses pratiques (performance, vidéo, photographie, chorégraphie) et prend pour l'essentiel la forme de séquences vidéos courtes (série des "One minute" films) et, depuis 2009, d'installations interactives et multimédias. Au travers de celles-ci, Anthony Rousseau désire offrir au public la possibilité, non pas simplement d'assister à un moment de monstration, mais de faire concrètement l'expérience d'un tel moment qui, dès lors, ne s'appréhende plus en terme d'exposition mais de participation.

En adepte du cut'up et de l'hybridation, Anthony Rousseau joue des sources et des flux qu'il utilise dans ses productions (éléments collectés sur internet, films super 8 chinés sur les brocantes, séquences réalisées avec les outils du quotidien que sont webcam et appareil photo numérique, etc.) afin de proposer une relecture poétique de l'existant, du réel pré-existant à son intervention mais auquel il offre de la sorte de nouvelles portes d'accès, d'autres clefs d'appréhension et de compréhension. Et l'artiste de ré-injecter dans le flux de l'internet l'intégralité de sa production vidéo (l'ensemble des contenus vidéos créés est disponible gratuitement sur le blog d'Anthony Rousseau) dans l'espoir que celle-ci trouve certes spectateurs mais aussi et peut-être surtout de nouvelles âmes susceptibles de s'emparer à leur tour de ce nouveau réel afin de le réinventer...


C'est précisément dans cette optique - l'appropriation de ses propres contenus afin d'en composer de nouveaux ou pour le moins de nouvelles lectures s'y rapportant -, qu'Anthony Rousseau envisage ses interventions à venir dans les établissements scolaires du Valenciennois à l'occasion de sa résidence A.R.T.S. Et quant à ceux qui pourraient s'inquiéter de la dimension technologique de sa démarche, l'artiste n'a de cesse de les rassurer : les nouvelles technologies ne constituent pas le propos mais les simples outils de son univers créatif dont l'accès ne présuppose guère d'autres aptitudes que celles dont la nature a doté chacun d'entre nous !

mardi 11 octobre 2011

Exposition Valérie Vaubourg à la B.U. du Mont Houy


L'oeuvre de Valérie Vaubourg articule travail plastique et méditation sémiotique et s’emploie à renouer le dialogue entre l’observateur, la représentation et sa signification. Elle invite de la sorte à une réflexion sur le statut de l'image quotidienne comme sur celui de la représentation artistique.

Dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art", Valérie Vaubourg exposera ses travaux personnels à la Bibliothèque universitaire du Mont Houy du 12 octobre au 23 novembre 2011. Elle y accueillera pendant toute la durée de l’exposition et notamment à l’occasion de la Journée « Science et culture en fête » du 13 octobre, différents publics, principalement scolaires, pour des rencontres et des visites d’expositions commentées.

Vernissage le 12 octobre à 18 h 30

lundi 10 octobre 2011

"Richard III (ou presque)", Cie I. Starkier, au Quesnoy le 11 octobre


de Timothy Daly
traduction : Michel Lederer
mise en scène : Isabelle Starkier
avec : Daniel Jean et Pierre-Yves Le Louarn

Deux acteurs “repentis” jouent en boucle Richard III, à coup de scènes prises au hasard (peut-être) à chaque fois qu’une sonnerie retentit. La raison de cette étonnante représentation apparaît peu à peu, en même temps que les ors rouges et la panne de velours cèdent place à un thriller théâtral en noir et blanc.
Guy-Laurence et Bernard, complices en crime hier et partenaires à la scène aujourd’hui, sont sous vos yeux en représentation surveillée, dans un huis clos qui n’est pas sans faire écho aux principes de la télé-réalité.

le mardi 11 octobre à 20h
Théâtre des 3 Chênes - Le Quesnoy

vendredi 7 octobre 2011

"Juste un bisou", Hervé Demon en concert à Le Quesnoy


Dans cette nouvelle création - "Juste un bisou"-, Hervé Demon s’est de nouveau associé à Sylvie Chavanet et Jean Christophe Cheneval.
A tous trois, ils nous emmènent dans un monde plein de douceur, d’humour et d’harmonie. Un monde où les tout-petits se sentent bien et où les grands se laissent gagner par l’émotion.
Un spectacle à partager avec son enfant.

le dimanche 09 octobre à 10 h et 11 h 30
au Théâtre des 3 Chênes (Le Quesnoy)

jeudi 6 octobre 2011

Festival Octoplus à St Amand les 7 et 8 octobre


Peace and Lobe, le vendredi 07 octobre à 10h30 et 14h au théâtre
Peace and Lobe : des musiciens qui passent en revue les courants musicaux qui ont jalonné le XXème siècle. Le blues devient rock, le rock devient métal, la soul devient disco. Les styles évoluent, la technologie aussi !... Du groove, des messages de prévention ludiques et de l’humour, voilà les ingrédients de Peace and Lobe.

Molly’s et La Jarry le vendredi 07 octobre à 20h à l'Espace associé
Quatuor rock tendance retour vers le futur, chansons bien tournées, les Molly’s envoient du bois et donnent envie d’arracher la chemise.
La Jarry est un groupe de rock formé à Orléans par 2 frères. Une musique rock avec des textes en français.

Scène régionale le samedi 08 octobre à partir de 14 h à l'Espace associé
Des groupes régionaux se produiront à l’Espace associé à partir de 14h : Amilton, Little Boy, Spokane 4774, Kitchen Tool Set, Shiko Shiko.
La médiathèque, quant à elle, accueillera à partir de 18h50 les groupes Tall Paul Grundy et Plastic Tropic en concerts acoustiques.

Attention : REPORTE
Archimède
le samedi 08 octobre à l'Espace associé

Dans leur premier album sorti en juin 2009, Archimède rendait hommage à la plupart des visuels d’albums cultes de l’histoire du rock dans le clip du single “Vilaine canaille”.
Depuis, ce sont les successeurs “L’été revient”, “Fear Facteur” et “Au diable Vauvert », qui ont pris le relais. Un disque de qualité, une pop franglosaxonne nonchalante ou cynique, et des thèmes n’omettant pas l’humour et la bonne humeur.

Programme complet du festival Octoplus en téléchargement ici.

lundi 3 octobre 2011

Introduction à une résidence : la photographie sociale de Marc Helleboid


Mercredi dernier avait lieu, dans l'amphithéâtre de l'Ecole supérieure des Beaux Arts de Valenciennes, la "27ème heure" consacrée à Marc Helleboid. Derrière cette expression quelque peu barbare se cache la possibilité pour les enseignants concernés de rencontrer, trois heures durant, l'un des deux artistes qui sera en résidence A.R.T.S. sur le territoire de Valenciennes Métropole à partir du mois de novembre prochain.

Loin de se contenter de se présenter en tant qu'individu et artiste photographe, Marc Helleboid a profité de l'occasion qui lui était ainsi donnée pour proposer à son auditoire de nombreuses pistes de réflexion et de pédagogie portant tout aussi bien sur l'histoire de la photographie que sur certaines théories interprétatives (cf. notamment "La chambre claire" de Roland Barthes avec sa distinction entre le studium et le punctum).

Ayant débuté la photographie à 14 ans, Marc Helleboid fait rapidement siennes les techniques de tirage et de développement propres à ce médium, techniques qu'il utilise toujours aujourd'hui, préférant l'argentique au numérique. Tandis que son cursus l'amène à fréquenter durant deux années une école suisse spécialisée dans la photographie, Marc Helleboid abandonne peu à peu les natures mortes auxquelles il se consacrait jusqu'alors pour se tourner résolument vers le portrait. Pour ce faire il boude les studios qui sont alors mis à sa disposition, préférant d'emblée tirer les portraits "en situation".


Marc Helleboid revendique ainsi clairement une filiation avec les grands noms de la photographie sociale (Riis Jacob, Lewis Hine et surtout August Sander). Et lorsqu'on lui demande ce qui, dans ces conditions, distingue son travail de celui du photo-reporter il aime mettre en avant et la temporalité longue de sa démarche (chaque portrait est le terme d'un long processus de rencontre et de dialogue dont témoignent notamment les légendes qui accompagnent presque constamment ses tirages) et le caractère foncièrement artificiel de ses prises de vue : chez Marc Helleboid les portraits sont posés et se revendiquent comme tels. C'est que loin de tout naturalisme, dans la pose elle-même, se jouent nombres d'éléments participant de fait à la perception et la compréhension du sujet. Pour le dire autrement : on ne pose pas impunément. Et la confrontation avec l'oeil du photographe et, partant, avec celui du spectateur, est d'autant plus frontale que tout, dans la prise de vue et sa mise en scène, est fait pour que les regards se rencontrent, pour que la rencontre soit effective.

Avant même que ne débute sa résidence, Marc Helleboid met à la disposition des enseignants, en sus des nombreuses pistes de travail offertes lors de cette rencontre, un ensemble de documents permettant une plus large compréhension de sa démarche. Le tout est à télécharger en suivant simplement ce lien.